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Apfel. Qui sait ?

20 juillet 2007

Encore.

C'est étrange. Ici, c'est un peu comme une feuille de papier brouillon. J'y mets ce qui me passe par la tête car je sais que je n'y serai pas lue. Alors je me confie, comme cela. Ce n'est pas encore gagné, mais tout de même.
Il y a tout de même côté frustrant au fait que personne ne lira ces lignes. Je crois que je suis en possession d'un orgueil démesuré, et que de ce fait, il me faut des lecteurs afmiratifs. Tiens, c'est la première fois que j'écris cela. Je suis une chienne, aha. Cela fait bien peur de m'en rendre compte. j'aime à être lue, comprise et admirée simplement parce qu'il s'agit certainement de la seule chose que je faisais (au passé, je crois) bien. Ecrire. Aligner des mots, sans trop de prétention, mais avec attention, pour qu'on prenne plaisir à suivre la ligne sinueuse de ma pensée trop romantique. Mais tout cela est fini. J'ai tendance à écrire trop cru, les mots ne viennent plus, c'est un calvaire. Le dessin s'est tu, la photo n'existe plus. Alors j'ai l'impression de me désintégrée. Je ne suis plus qu'une coquille vide qui tente tant bien que mal de ne pas montrer son malaise et son mal être. Que je suis piètre comédienne, à mes jours creux. Je n'ai plus l'admiration et je sombre dans l'oubli et le quotidien. C'est affreux.

Je m'en vais. Une semaine. Dans les bras de ce qui me tient encore dans le sourire et l'envie d'avancer. Ou presque. Il y en a d'autres, que je ne sois pas trop restrictive. Il y a des yeux qui pétillent, ailleurs. Et heureusement encore.

Mes salutations sincères à la personne qui serait assez courageuse pour avoir lu ceci.
A bientôt.

PS: Et j'ai l'impression d'être dans un monologue infernal.

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20 juillet 2007

Je ne sais.

Demain, je suis dans Ses bras, à Lui. Je me trouve tellement naïve, avec cette majuscule. Certains diraient même que je le mets sur un piedestal, et peut-être n'ont-ils pas tort. Je me demande, parfois, pourquoi. Pourquoi me faire si petite, alors que le coeur enfle jusqu'à l'éclatement. Jusqu'à l'asphyxie. Jusqu'à l'overdose. Et les mots meurent entre mes doigts, sous ce stylo griffonnant, sous cette plume désordonnée, dans un indescriptible chaos. Je ne suis plus faite pour tout cela, peut-être. Pour ces élans de passion déçus, pour ces lettres sans réponse, pour ces souvenirs à moitié déchirés. Alors pour quoi suis-je donc faite ? Les passions me briseront, je le sais, sur le rebord de leurs crocs glacés. La chaleur me fait peur, nous ne nous sommes jamais aimées. Est-ce si étrange ? Je ne sais.
J'ai le coeur lourd, tout à coup. Je ne sais d'où cela me vient. Et à vrai dire, je n'en ai pas vraiment besoin. Je n'aspire qu'à un repos d'âme, simplement. Pouvoir me reposer au creux de ses bras sans sentir la brûlure de la jalousie, ou les aiguilles de la possessivité. J'aimerais poser mes lèvres sur les siennes sans me demander combien il a pu en embrasser d'autres. Glisser mes mains contre son torse sans me questionner sur le futur. Ces éternels points d'interrogations accusateurs au dessus de mes pensées me donnent la nausée. C'est trop idiot.

Alors soyons quelque peu naïf, une fois de plus, pour ne plus réfléchir:
Demain, il fera beau et doux, lorsque mes bras trouveront les siens, et que nos sourires s'entremêleront. Dans un tourbillon de vent, ma jupe volettera lentement, et nos regards tendres diront les mots de retrouvailles. Tout est tellement simple, en fait. Et le soir venu, nous nous promènerons entre les arbres, main dans la main, en promeneurs oubliés, en amants abandonnés. Pas une âme pour jeter ses yeux de feu entre nos coeurs. Etre deux. Juste deux. Et finalement oublier le reste, car il ne compte pas.

Mais non, c'est décidément trop simple.
Peut-être continuer plus tard une telle réflexion.

Je me fais peur.

Ruhe

20 juillet 2007

Comme cela. Pour commencer.

Parce qu'il parait qu'il faut poser quelques mots pour commencer quelque chose. Une page vierge et des idées qui me viennent. Des idées quelque peu folles, je crois. Un peu comme un échappatoire, là où personne ne me connait. Là où les yeux ne m'ont encore jamais jugée. Là où peut-être le calme, qui sait ?
Et pourtant, je sens de nouveau mes doigts qui tremblent et mon front qui se fait humide. Comme une soudaine nausée, et je n'ai plus le courage de poursuivre ce que je viens à peine de commencer. Il y a des aspects de l'humain qui sont peu cohérents. Ou est-ce moi qui simplement refuse ce qui pourtant devrait être si simple.
Je ne sais pas s'il s'agit d'un refus de lecture de ceux qui me connaissent. Je ne sais pas si ce petit endroit restera secret, jusqu'à la fin de son existence, ou si des yeux curieux s'y poseront. En ai-je seulement envie ? Mais pourquoi créer une partie de toile que n'importe qui pourait observer si il y a refus de partage ? Il n'y aucune raison, non aucune. Un jour, je trouverai la clé de mon propre coeur.

Et en attendant, bon voyage.

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Apfel. Qui sait ?
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