Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Apfel. Qui sait ?
20 juillet 2007

Je ne sais.

Demain, je suis dans Ses bras, à Lui. Je me trouve tellement naïve, avec cette majuscule. Certains diraient même que je le mets sur un piedestal, et peut-être n'ont-ils pas tort. Je me demande, parfois, pourquoi. Pourquoi me faire si petite, alors que le coeur enfle jusqu'à l'éclatement. Jusqu'à l'asphyxie. Jusqu'à l'overdose. Et les mots meurent entre mes doigts, sous ce stylo griffonnant, sous cette plume désordonnée, dans un indescriptible chaos. Je ne suis plus faite pour tout cela, peut-être. Pour ces élans de passion déçus, pour ces lettres sans réponse, pour ces souvenirs à moitié déchirés. Alors pour quoi suis-je donc faite ? Les passions me briseront, je le sais, sur le rebord de leurs crocs glacés. La chaleur me fait peur, nous ne nous sommes jamais aimées. Est-ce si étrange ? Je ne sais.
J'ai le coeur lourd, tout à coup. Je ne sais d'où cela me vient. Et à vrai dire, je n'en ai pas vraiment besoin. Je n'aspire qu'à un repos d'âme, simplement. Pouvoir me reposer au creux de ses bras sans sentir la brûlure de la jalousie, ou les aiguilles de la possessivité. J'aimerais poser mes lèvres sur les siennes sans me demander combien il a pu en embrasser d'autres. Glisser mes mains contre son torse sans me questionner sur le futur. Ces éternels points d'interrogations accusateurs au dessus de mes pensées me donnent la nausée. C'est trop idiot.

Alors soyons quelque peu naïf, une fois de plus, pour ne plus réfléchir:
Demain, il fera beau et doux, lorsque mes bras trouveront les siens, et que nos sourires s'entremêleront. Dans un tourbillon de vent, ma jupe volettera lentement, et nos regards tendres diront les mots de retrouvailles. Tout est tellement simple, en fait. Et le soir venu, nous nous promènerons entre les arbres, main dans la main, en promeneurs oubliés, en amants abandonnés. Pas une âme pour jeter ses yeux de feu entre nos coeurs. Etre deux. Juste deux. Et finalement oublier le reste, car il ne compte pas.

Mais non, c'est décidément trop simple.
Peut-être continuer plus tard une telle réflexion.

Je me fais peur.

Ruhe

Publicité
Publicité
Commentaires
Apfel. Qui sait ?
Publicité
Publicité